Éolien : une première victoire auprès du préfet pour les paysages proustiens d’Illiers-Combray

Encerclement d’Illiers-Combray par des projets éoliens dans un rayon de 5 km. Le parc de 12 éoliennes de Méréglise, dont 4 éoliennes situées au Nord avaient été abandonnées pour favoriser l’adoption, vient d’être retoqué dans sa totalité par un arrêté préfectoral du 16 octobre 2020.

Le travail de fond réalisé par Sites & Monuments en mars 2020, démontrant l’impact des projets éoliens entourant Illiers-Combray sur les paysages proustiens (voir ici), diffusé via une pétition (voir ici), joint à la résistance de notre correspondant présent en CDNPS et à l’action de terrain des élus et de différentes associations (notamment de l’ADERT) semblent avoir porté leurs fruits.

Article consacré par Le Figaro au dossier d’Illiers-Combray, le week-end du 5 et 6 septembre 2020.

Ce travail collectif a été relayé auprès du grand public par un article du Figaro daté du samedi 5 septembre 2020 intitulé "Des éoliennes du côté de chez Swann" (voir ici). 

Projet de 8 éoliennes rejeté par l’arrêté préfectoral du 16 octobre 2020 autour de Méréglise, le « Méséglise » d’À la recherche du temps perdu, situées sur les communes de Vieuvicq et de Montigny-le-Chartif. Photomontage ADERT.

Quatre jours plus tard, le 9 septembre 2020, et malgré l’avis favorable de la CDNPS (où France Energie Eolienne était à la manœuvre), la préfète d’Eure-et-Loir communiquait pour observations à la société "Combray énergie" un projet d’arrêté refusant l’exploitation du parc éolien prévu à proximité de Méréglise. Ce refus fut en définitive confirmé par un arrêté préfectoral du 16 octobre 2020 (voir ci-dessous). Celui-ci mettait en avant les arguments que nous avions développés autour de la notion de "paysage littéraire".

Arrêté du préfet de l’Eure-et-Loir du 16 octobre 2020 refusant l’autorisation environnementale sollicitée par la société "Combray énergie".

Il ne s’agit évidemment que d’une première victoire, le promoteur n’ayant pas fait mystère de son intention de faire appel de la décision de la préfète d’Eure-et-Loir. Si cet appel se concrétise, Sites & Monuments soutiendra naturellement l’Etat en justice par une intervention volontaire, comme elle le fait notamment concernant le parc éolien l’Alésia (voir ici).

Julien Lacaze, président de Sites & Monuments

Arrêté de la préfète d’Eure-et-Loir du 16 octobre 2020 refusant l’autorisation environnementale

Lire l’article du Figaro du 5 septembre 2020

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